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Saint Pair

Saint Père

Saint Pierre

 

 

 

Saint Pair : dans la Section du bourg-H1, 17 parcelles portent le nom de Saint Pair. Orthographié aujourd'hui sous Bourg Saint-Père.

Saint Pair apparaît sous le nom du Le bourg Saint Pair, le courtil du bourg Saint Pair.

Qui était Saint Pair, ou Saint Paternus, aussi appelé Pair ou Patier, né vers l'an 482, à Poitiers, ou Saint Paterne, il fut évêque d'Avranches (mort en l'an 550). Saint Paterne est le nom donné à une (des) commune(s) française, dont une située dans le département de la Sarthe, et Saint-Paterne-Racan dans l'Indre-et-Loire.

Il y eu aussi Patern de Vannes, saint gallo-romain, il est considéré comme étant un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Il fut le premier évêque attesté du diocèse de Vannes au Vème siècle.

Étrange coïncidence ou nous nous trouvons en face du même saint, l'église Saint-Patern ou Paterne de Louvigné de Bais. Il est dit que cette église fut jadis dédiée à saint Jean-Baptiste et depuis longtemps déjà à saint Paterne. évêque d'Avranches. 

Le bourg Saint Pair étant le bourg primitif de Bais.

 

Quand à Saint Pierre, nous le trouvons uniquement pour la chapelle. 11 parcelles nommées Saint Pierre. Puis comme nous le savons, le prieuré de Saint-Pierre, qui appartenait à l'Abbaye de Saint-Melaine de Rennes dès 1152.

 

Dans le volume IV, page 95 du Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, l'abbé Guillotin de Corson, écris : nous pouvons attacher de l'importance à l'opinion qui prétend que Saint Paterne, appelé vulgairement saint Pair, évêque d'Avranches, est celui qui évangélisa Bais. L'existence de la chapelle Saint Pierre, appelée Saint Père par les habitants de Bais, a donné naissance à cette légende. Nous l'avons vu dans le tome II, page 57, que dès 1152 cette chapelle s'appelait « concessio Girberti presbyteri de ecclesia Beisci » Saint Patern est donc étranger complètement à Bais.

L'abbé Guillotin de Corson a très certainement pas eu l'occasion de consulter le cadastre Napoléonien, nous avons 17 parcelles qui portent le nom de Saint Pair, nous avons la preuve qu'entre les XIème et XIIème siècle Saint Pair est bien orthographié sous cette forme et non Saint Père. L'évangélisation du village a eu lieu au cours du VIème siècle, il est donc tout à fait logique que la transmission fut ainsi reportée dans les noms des parcelles, sous le vocable de Saint Pair.

Il faut attendre le XIIème siècle comme nous le savons avec la donation faite pour l'abbaye de Saint Melaine et la construction d'un prieuré puis d'une chapelle.

 

Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. [Volume IV, page 95], par l'abbé Guillotin de Corson, 1880-1886.